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Après le Conseil des États, le Conseil national a également approuvé une déclaration selon laquelle le jugement de la Cour européenne des droits de l'homme concernant les «Klimaseniorinnen» ne doit pas être suivi d'effet. Ce que disent les conseillères nationales fribourgeoises.
Le jugement de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) concernant les « Klimaseniorinnen » a provoqué des réactions diverses et marquantes en Suisse. La CEDH a conclu que la Suisse devait mieux protéger sa population contre les effets du changement climatique, suscitant un débat important au sein du gouvernement suisse.
Le jugement a été rendu le 9 avril et a généré des émotions fortes. Elisabeth Baume-Schneider, conseillère fédérale, a indiqué que la Suisse n'entendait pas suivre ce jugement. Le Conseil fédéral a annoncé qu'il évaluerait l'importance du jugement et analyserait les mesures à prendre. La ministre de l'environnement, Simonetta Sommaruga, a confirmé que ce jugement a animé des discussions au sein du Conseil fédéral.
Nadine Gobet estime que la CEDH a outrepassé ses prérogatives et que la Suisse doit rester maître de sa politique climatique.
Elle affirme que le jugement n'a pas de caractère contraignant et critique l'ingérence des juges étrangers dans les décisions suisses.
Il est clair que ce jugement ne modifiera pas directement le droit national suisse. La Suisse maintient son autonomie dans l'élaboration de ses politiques climatiques, malgré la reconnaissance de l'importance de l'action contre le changement climatique.
Le jugement de la CEDH concernant les « Klimaseniorinnen » ne sera pas suivi d'effet contraignant en Suisse. Cependant, il a suscité un débat sur la souveraineté nationale et la nécessité d'améliorer les politiques climatiques. Les opinions divergent sur l'influence que ce jugement devrait avoir, mais il semble servir de rappel pour certains législateurs de l'importance d'agir en faveur du climat.